La finance participative comme alternative à la finance conventionnelle : une comparaison des produits financiers pour le financement Agricole

Authors

  • KAMAL Btissam
  • ZAHID Abdelkahar

DOI:

https://doi.org/10.5281/zenodo.16937675

Abstract

Résumé

Le financement agricole joue un rôle crucial dans le développement économique et social, en particulier pour les petits agriculteurs qui n'ont souvent pas accès à des ressources financières appropriées. Traditionnellement, le financement agricole repose sur des produits financiers conventionnels basés sur les intérêts, les garanties et la spéculation. Cependant, ces modèles s'avèrent souvent mal adaptés aux besoins spécifiques des agriculteurs, notamment dans des contextes où les risques sont élevés et les ressources limitées. Cet article examine la finance participative islamique en tant qu'alternative crédible à la finance conventionnelle. Fondés sur les principes du partage des profits et des pertes, de l'interdiction du riba (intérêt) et de la transparence, les produits de financement participatif tels que la Murabaha, la Mudarabah, et les Sukuk offrent des solutions éthiques et appropriées pour le financement de l'agriculture. À travers une comparaison détaillée des produits financiers participatifs et conventionnels, l'article analyse leur impact sur le développement du secteur agricole. La problématique qui guide cette recherche est la suivante : En quoi la finance participative peut-elle être une alternative efficace à la finance conventionnelle pour le financement agricole ? L'hypothèse formulée est que les produits de la finance participative offrent des solutions plus adaptées aux besoins des agriculteurs, notamment grâce à l'alignement sur des principes éthiques et le partage des risques.

Pour répondre à cette problématique, l'étude s'appuie sur une recherche documentaire et comparative, mobilisant des travaux académiques et des études empiriques menées dans différents contextes (Maroc, Tunisie, Pakistan, Inde). Aucun échantillon direct n’a été collecté ; l’analyse repose sur des sources secondaires fiables. Les résultats montrent que la finance participative répond mieux aux spécificités agricoles en raison de sa flexibilité, de son alignement avec des valeurs éthiques et de ses mécanismes de partage des risques.

L'objectif est de démontrer que la finance participative peut offrir des alternatives viables pour le financement de l'agriculture, en particulier dans les pays en développement, tout en respectant les valeurs éthiques et sociales.

Mots clés : financement participatif, financement conventionnel, financement de l'agriculture, produits de financement.

 

 

 

Abstract

Agricultural finance plays a crucial role in economic and social development, particularly for small farmers who often lack access to appropriate financial resources. Traditionally, agricultural finance has relied on conventional financial products based on interest, guarantees and speculation. However, these models often prove ill-suited to the specific needs of farmers, particularly in contexts where risks are high and resources limited. This article examines Islamic participatory finance as a credible alternative to conventional finance. Based on the principles of profit and loss sharing, the prohibition of riba (interest) and transparency, participatory finance products such as Murabaha, Mudarabah and Sukuk offer ethical and appropriate solutions for financing agriculture. Through a detailed comparison of participatory and conventional financial products, the article analyses their impact on the development of the agricultural sector. The issue guiding this research is as follows: How can participatory finance be an effective alternative to conventional finance for agricultural financing? The hypothesis put forward is that participatory finance products offer solutions that are better adapted to farmers' needs, in particular thanks to their alignment with ethical principles and risk sharing.

To address this issue, the study relies on a documentary and comparative approach, drawing on academic works and empirical studies carried out in different contexts (Morocco, Tunisia, Pakistan, India). No primary sample was collected; the analysis is exclusively based on reliable secondary sources. The findings show that participatory finance is more suited to agricultural specificities due to its flexibility, ethical orientation, and risk-sharing structures.

The aim is to demonstrate that participatory finance can offer viable alternatives for financing agriculture, particularly in developing countries, while respecting ethical and social values.

Keywords: participatory finance, conventional finance, agriculture financing, financing products.

Published

2025-08-24

How to Cite

KAMAL Btissam, & ZAHID Abdelkahar. (2025). La finance participative comme alternative à la finance conventionnelle : une comparaison des produits financiers pour le financement Agricole. African Scientific Journal, 3(31), 950. https://doi.org/10.5281/zenodo.16937675